Réalisations techniques

Mise en Page & Chapitre Archéologie : BOCQUENET Jean- Philippe

Chapitre Escalade : RASTOUIL David

Retouches Photos & Chapitre Géologie : BOURRY Thierry

Photographe : DENYS Stéphan

Imprimeur : Idéal Design

 

1. Special thanks to :

L’équipe de la mairie de Maury, qui nous a fait confiance.

 

David Rastouil tient à remercier ses amis et partenaires en escalade depuis toujours :

Michel BEAL  pour les cordes BEAL

Jésùs MARTINEZ & Ernesto DAMIAN pour les Chaussons BOREAL

Paul PETZL et Nathalie MARTINEZ pour les baudriers et les mousquetons PETZL

Charlotte, Nathalie, Isabelle pour les « fringues » PATAGONIA

 

 

2. Les cotations

France	U.S.A	Australie	U.I.A.A.	Elbsandstein
5	5.8/5.9	16	VI-	7a
5+	5.9/5.10a	17	VI	7a+
6a	5.10a/5.10b	18		7b
6a+	5.10b/5.10c	19	VI+	7c/8a
6b	5.10c/5.10d	20	VII-	8a
6b+	5.10d/5.11a	21	VII
6c	5.11a/5.11b	22		8b
6c+	5.11b/5.11c	23	VII+	8c
7a	5.11c/5 .11d	24	VIII-	8c/9a
7a+	5.11d/5.12a	25	VIII	9a/9b
7b	5.12a/5.12b	26	VIII+	9b/9c
7b+	5.12b/5.12c	27	IX-
7c	5.12c/5.13d	28		10a
7c+	5.12d/5.13d	29	IX	10a/10b

 

 

3. Légende

 

	Relais équipés pour rappel et moulinette
NR	Voie non réalisée
EXP	Voie exposée
ENG	Voie engagée
Norm	Voie possédant un équipement normal
Ecole	Voie ayant un équipement rapproché.(équipement en 1996)

 

 

 

 

 

 

3.1. Nombre de voies existantes sur la commune de Maury.

 

Douze falaises forment la morphologie de l’escalade à Maury. En 1996, sept nouvelles falaises ont été équipées. 106 voies d’escalade, pour votre plaisir !

 

 

4. Conseils pratiques

 

L’escalade est un sport dit à « risque », il est illusoire de croire que l’on peut réduire les paramètres du risque à néant. Il est donc essentiel de respecter des règles de sécurité de base. Ce guide va donc débuter par des informations sur la sécurité.

 

4.1. Le matériel : Les cordes, les sangles, les baudriers.

 

Ce sont des éléments essentiels pour l’escalade en falaise. Les cordes sont le plus exposées à une usure prématurée, leur durée de vie dépend de plusieurs facteurs.

 

1. Protégez la contre la poussière, la terre, le soleil, l’humidité. Pour éviter un vieillissement précoce de votre « cordon ombilical » achetez lui un sac de protection, ce dernier est le meilleur garant de  sa vie.

2. Eviter et proscrire à votre matèriel une séance de bronzage sur la plage arrière de votre voiture.

Evitez de marcher sur les brins de corde posés sur le sol, et si par malheur vous fermiez le coffre de voiture sur la corde vous serez bon pour réinvestir dans une corde neuve.

3.   Vérifiez sa longueur pour chaque rappel, ou manipulation en « moulinette ». Si jamais vous doutez de la longueur de la voie ou de la corde, faites un noeud en huit aux deux extrémités, pour vous dispenser d’un retour au sol presque à chaque fois catastrophique.

4.    Préservez votre cordes des arrêtes tranchantes du calcaire, mousquetonez  tous les points d’ancrages ils diminueront  le facteur de chute.

5.   Quant aux dégaines et aux baudriers évitez leur les bains de poussière, ils ne deviendront pas centenaires mais ils vieilleront de manière optimale.

6.   Lire les notices de vos différents accessoires « grimpesque » et respecter les consignes du fabriquant, elles vous conseillerons et vous informeront sur les manipulations à faire et à ne pas faire.

7.   Portez un casque, il vous permettra de ne pas prendre le ciel sur la tête.

8.   Enfin, un guide ou un moniteur d’escalade vous apportera les conseils primordiaux, pour partir sans « risque » dans l’univers vertical.

 

4.2. Les relais

Tous les relais posés sur les voies nouvelles sont réalisés avec deux broches.

Il est donc indispensable de placer votre corde dans les deux broches pour redescendre au sol. (Voir schéma ci-contre)

Si vous faites des « moulinettes » placez toujours  vos deux dégaines avec leurs mousquetons opposés sur les deux broches.

Méfiez-vous des différences pondérales quand vous grimpez en tête.

 

 

5. L’histoire globale de l’escalade : La falaise et La compétition

Activité issue de l’alpinisme, l’escalade est aujourd’hui une pratique authentique. Celle-ci est auréolée de toute la philosophie de la montagne, synonyme de respect et de connaissance du milieu naturel. L’environnement social et l’évolution physique des grimpeurs auront contribués à l’épanouissement de l’escalade grâce aux compétitions. Celles-ci ont permis aux pratiquants de passer d’un statut de « marginal », à un statut de sportif de haut niveau reconnu par le ministère (4 mai 1990). L’escalade symbole d’évasion et d’aventure s’affirme donc, comme une activité sportive à part entière avec ses classements, ses championnats et son équipe de France.

Son implantation dans le milieu urbain avec les compétitions ne s’est pas faite sans discordes entre les pionniers et la nouvelle génération. Le manifeste des 19 marquera une certaine opposition entre les idéologies à une période charnière. L’implantation urbaine est donc relative à l’évolution technologique avec les structures artificielles d’escalade (S.A.E.), Celles-ci étant des copies de falaise en résine. Les élus politiques font partis des catalyseurs de cette urbanisation car ils ont pris conscience que l’escalade intra-muros pouvait dynamiser et donner de « l’oxygène » à certaines zones défavorisées.

Les S.A.E. sont donc des supports verticaux à angulations variables qui permettent l’initiation et la compétition. Elles sont fiables et maîtrisables contrairement au milieu naturel qui lui ne peut subir que les outrages d’une course au spectacle.

L’exemple du Biot (Ht Savoie) en juin 1987 est saisissant, car une forêt de sapins fut sacrifiée pour le bien être des médias et des spectateurs. La pluie n’aura qu’amplifié la catastrophe écologique en catastrophe médiatique. A la suite de ce « clash », la fédération s’orientera vers les S. A. E. pour toutes les compétitions à caractère international.

Il s’agit là de l’unique moyen d’obtenir un environnement parfaitement maîtrisable et sans obstacles pour le spectacle. La nature ne subissant aucun impact .

Depuis 1986, date de la première compétition sur S.A.E. à Vaux-en-Velin ( banlieue lyonnaise ), on constate que l’escalade sportive, sur le plan technique, s’articule autour d’un système majeur  pour la création qui est :

L’inexpérience visuelle et physique qui se nomme dans le langage des concurrents le « à vue ».

Ce mode compétitif n’est pas un moyen d’expression qui correspond à la réalité du potentiel physique et mental des compétiteurs. Il n’est qu’une situation qui compose l’escalade. Ce sport faisant appel à une somme d’expériences vécues, qui donnent toute l’identité à la technique gestuelle des compétiteurs. Le « à vue » n’est que le synonyme des capacités d’adaptations physiques et psychologiques, par rapport à l’anticipation que le concurrent a su réaliser, sur les itinéraires que les ouvreurs lui ont imposés. Il est donc mis à défaut en raison de l’importance qu’il laisse au facteur chance. La conception actuelle des itinéraires étant pointue, elle ne laisse aucune chance à une erreur commise. C’est pour cela que certaines manifestations d’escalade ont évolué vers un autre mode tout en conservant le premier.

Ce nouveau mode compétitif est le « après travail » apparu en 1987 en compétition à Arco (Italie). Il est basé sur le principe de la reconnaissance visuelle et technique. Les compétiteurs vont donc évoluer sur un itinéraire dont la gestuelle a été décryptée antérieurement. La voie demande un investissement physique nettement plus important car nous faisons abstraction de la notion d’anticipation qui influe sur les décisions de manière notoire. Le mariage de ces deux styles a été effectué pour la première fois à Arco (Italie), ce qui a donné à cette manifestation le sceau de la référence mondiale en matière d’organisation et de spectacle. Cette confrontation se réalise dans des dimensions luxueuses tant au niveau de la structure compétitive que dans l’infrastructure d’accueil des concurrents (hôtel ***, frais de déplacements remboursés, prime de première place étant évaluée à 40 000.00 Francs). Il est à signaler que les spectateurs ne payent pas leur place. L’évolution du calendrier compétitif tend à être annuel, il ne présente quasiment  plus de période de repos pour les compétiteurs.

La périodicité des compétitions demande aux compétiteurs d’effectuer des choix. Ils sont réalisés selon les paramètres de planification des compétitions et le gain que pourrait engendrer une victoire ou une des places accessits. La professionnalisation est présente de manière active, puisque les athlètes ont parfois tout abandonné pour vivre de leur passion.

 

 

6. Chapitre I : Chronologie de l’activité escalade

 

L’escalade se découpe en plusieurs périodes bien précises. La chronologie de cette activité est marquée par trois temps forts, sa différenciation, l’acquisition de son identité par rapport au monde de la montagne grâce à sa médiatisation due à P.Edlinger qui a été le « moteur » du développement de celle-ci et depuis une dizaine d’années, son évolution compétitive qui engendre un comportement professionnel.

L’escalade est un sport qui n’est en fait qu’une déclinaison de la pratique alpine, c’est la volonté de se spécialiser dans la pratique rocheuse. Celle-ci éliminant tous les paramètres que sont la météo et les conditions neigeuses. Une cellule de pionniers va se spécialiser uniquement sur l’aspect de la difficulté des déplacements sur le rocher. Ce mouvement va faire évoluer la difficulté pure ou la cotation. La cotation est une échelle de valeur subjective qui détermine l’importance de l’investissement physique à fournir pour gravir une voie ou un passage. Contrairement à l’aspect montagnard, la grimpe ne subit pas la périodicité des saisons, car les hivernales n’existent pas, et n’ont aucune incidence sur la valeur des performances. L’objectif principal étant uniquement d’évoluer sur un itinéraire le plus difficile possible. l’escalade naturelle est aujourd’hui le trait d’union entre la montagne et l’activité sportive.

La naissance de cette pratique autonome : l’escalade libre, s’articule sur l’aspect d’une performance « quantifiable » à base corporelle et athlétique sans autre moyen que ses capacités physiques et psychologiques. Les facteurs de différenciation avec l’alpinisme étant donc d’ordre idéologique et environnemental.

A l’heure actuelle l’escalade tend à être une pratique individualiste, cette mentalité correspondant à  la réalité sociale de notre époque. Les personnes voulant affirmer par eux même, de manière égoïste et concrète, leurs actes et leurs réussites. L’échec quant à lui s’identifie moins à cette idéologie !

Les mouvements géographiques de l’escalade se sont à l’origine effectués vers les pôles rocheux du sud de la France, ceux-ci ne subissant que très peu les rigueurs de l’hiver qui entraînent souvent une rupture de la pratique durant l’année. Un autre pôle important se dessine dans le nord de la France plus précisément à Fontainebleau qui est le seul lieu que les parisiens possèdent pour s’entraîner avant la saison hivernale pour les escalades alpines. La pluie obligeant les grimpeurs à rester devant leurs postes de télévision, on a imaginé un substitut aux rochers permettant l ’apparition des murs d’escalade artificielle (S.A.E.). L’urbanisation s’est accrue et a déplacé l’activité intra-muros pour oxygéner les murs de nos métropoles et offrir une philosophie à caractère naturel aux citadins qui ne la voient que devant leurs téléviseurs.

Toutes ces innovations dans la pratique, dans la technologie avec les murs ne sont pas dues à un unique mouvement «grimpesque» mais à plusieurs. On ne peut parler de naissance à proprement parler, mais d’évolution d’une activité pour des raisons idéologiques, sociales et sportives. Il n’y a donc pas de spontanéité dans l’escalade moderne mais une résultante historique à son mouvement.

 

 

7.1. 1. De la montagne à la compétition

 

	Le libre primaire ( Avant 1950 )
	|
	|	— Apparition du mousqueton
	|
	L’artificiel  (A partir de 1950 )
	|
	|	— Mouvements idéologiques
	|
	Le libre secondaire ( Après 1950 )
	|
	|	— Apparition des S. A. E.
	|
	La compétition (depuis 1985)
	|
	?

 

 

8.1. 1. 1. Les prémices de l’escalade

 

L ’escalade comme on la pratique aujourd’hui vient du développement des courses rocheuses en montagne. Celles-ci devenant de plus en plus difficile, les grimpeurs s’entraînent à maîtriser l’escalade en progression artificielle (L’escalade en artificiel est une progression qui utilise n’importe quel système qui permet d’évoluer sur les parois.)

Ce sont les éthiques saxonnes et américaines qui vont dériver vers l’escalade en libre ou escalade moderne. Ces deux milieux vont grâce à la répétition des mouvements dans la perspective d’enchaînement, ouvrir les portes du libre.

C’est en Grande Bretagne et en Saxe germanique que l’escalade trouve ses premiers sites « préhistoriques ». Les rochers de Lake District et les tours de grès de Dresde furent les premières scènes d’exploits « grimpesques ». Ces sites seront la source d’inspiration de l’escalade contemporaine.

 

9.1. 2. Vision diachronique

 

1864	Ascension du Falkenstein – Elbsandstein  – Naissancedela grimpe saxonne
1886	The Napes Needle – Lake District – sur l’échelle des cotations ( 3 degrés )
1898	Pinacle Face – Lake District – sur l’échelle des cotations ( 4 degrés )
1901	Kreuzturm – Elbsandstein – sur l’échelle des cotations ( 4 degrés )
1906	Teufelsturm – Elbsandstein – sur l’échelle des cotations ( 5 degrés )
1909 & 1910	R. Ferhmann élabore un ensemble de règles sportives, qui sont l’utilisation des pitons à compression et à anneau. Ces règles seront la clé de voûte essentielle à la progression des performances et à la dynamique de l’escalade.
1911	El Basso – Dolomite – Première en libre intégral
1919	Hertzog – invente le mousqueton
Les années 1920	L’échelle de cotation moderne est mise en place par Welzelbach
Les années 1930	seront sur le continent l’ouverture des premières voies de difficulté du 5 ème avec l’utilisation des pitons, mais leurs parcours ne se réalisent que dans l’optique préparatoire pour l’alpinisme.
La fin des années 1940	annonce en Europe, le modelage progressif de l’activité avec l’explosion du nombre de grimpeurs liée aux modifications sociales et à l’innovation technologique en matière de sécurité. La « préhistoire  grimpesque » ayant la caractéristique d’avoir une sécurité rudimentaire, si nous pouvons parler de sécurité. La fin de la guerre, avec la défaite de l’Allemagne, n’entrave pas le dynamisme germanique sur le grès de Dresden avec l’apparition de deux nouveaux « leaders » Karl Gonda et Harry Rost qui atteignent un nouveau degré de difficulté le 6a+.
1947	Première compétition formelle en URSS.
1948	Premier championnat d’URSS.
Les années 1950	affirment l’élévation constante du niveau de difficulté avec Dieter Hasse, Lothar Brandler et Wulf Scheffler. Le 6b+ est atteint en 1956. Ce sera les frères Richter qui domineront la fin de la décade et le début de années 60 au Friennstein. Malgré l’engouement de tous ces acteurs, on va assister à un palier de stagnation de la difficulté pure. Il est à signaler qu’en Grande Bretagne on assiste à l’arrivée de grimpeurs de nouveaux milieux sociaux les « working class climber » et l’utilisation de nouvelles techniques, les chaussons d’escalade, les cordes doubles, quelques pitons pour la protection, et l’ancêtre des coinçeurs ( morceaux de métal hexagonal se coinçant dans les fissures pour accroître la sécurité) : les boulons . L’ensemble va constituer le « boom » de l’escalade anglo-saxonne. Apparition de l’escalade sur les falaises de faible hauteur pour élaborer de nouvelles techniques gestuelles. Le mode de  pratique reste fortement influencé par l’idéologie de l’alpinisme. 1950 marque l’apogée de l’escalade artificielle et les français se contentent de cette pratique.
Les années 1960	sont marquées par un changement d’éthique qui est l’enchaînement des itinéraires sans point d’aide artificielle, Pete Livesey, Steve Bancroft et Ron Fawcette sont les précurseurs d’une escalade pure : « clean climbing » . A cette période, il y a une coexistence des aspects traditionnels et la haute difficulté offerte par les méthodes modernes d’entraînement.Premières compétitions informelles de type rallyes.
1965	Claudio Barbier, grimpeur belge tente de faire évoluer l’escalade vers le libre en s’interdisant d’utiliser les pitons pour la progression. (Il appelle cette forme d’escalade « jaunir » car à chaque point inutilisé , il les peignait en jaune.)
1966	L’URSS adhère à l’U.I.A.A. (Union International des Alpinistes Associés)
1970	Siebziger – Rokoturn – ( G.B.) Sur l’échelle des cotations – ( 6 degrés )
1971	L’URSS invite les autres pays à participer à ses compétitions et insiste pour développer les compétitions.
1976	En URSS, une compétition internationale est organisée et sera reconduite tous les deux ans.
1979	Direkte Superlative – Dresde (ALL)  Sur l’échelle des cotations ( 7 degrés )Grande illusion – Californie (U.S.A) – Sur l’échelle des cotations ( 8 degrés ) ‘Grande illusion’ est une des plus belle performance réalisée à l’époque par Tony Yaniro grâce à sa détermination et ses méthodes d’entraînement novatrices. Une innovation technique apparaît le « friend » ( mécanisme de mâchoire rétractable permettant l’assurage dans les fissures ) l’invention en revient à Ray Jardine.
1980	Rallye de blocs en France.
1979-1980	La génération Patrick Bérhault et Patrick Edlinger recourent à des méthodes d’entraînement spécifiques, ce qui permet un nouveau bond dans la difficulté en France.
1982	Participation et victoire à la compétition de vitesse à Yalta ( URSS ) de Patrick Edlinger.
1984	Participation et victoire une nouvelle fois à Yalta d’un français : J.GodoffeCe départ d’un mouvement de compétition déclenche promesses et conflits dans le monde de l’escalade.
Mars 1985	« Manifeste des 19 ». Ce manifeste est la première opposition aux compétitions, les signataires refusant de participer aux manifestations sportives. On compte deux absents de marque : P. Edlinger et J. Godoffe.Sur  l’ensemble des grimpeurs on remarquera qu’un seul n’aura jamais cautionné la compétition : Patrick Bérhault, tous les autres sont revenus sur leurs idéologies.
Juillet 1985	Première compétition d’escalade de difficulté à vue à Bardonnéchia ( Italie).
1985	Création de la Fédération Française d’Escalade ( F.F.E.)
1986	Compétition de type « Master » avec la combinaison d’Arco et Bardonnéchia.
1987	Première compétition sur S.A.E.
Juin 1987	Echec retentissant de la compétition du Biot ( Haute-Savoie ) et premier avertissement pour les compétitions sur site naturel.
5 août 1987	Création de la F.F.M.E ( Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade ) par l’unification de la F.F.M (Fédération française de la montagne ) et F.F.E.
Septembre 1987	Les fédérations membres de l’U.I.A.A. se réunissent à Chalain sous l’égide de la F.F.M.E. Elles rédigent les premiers règlements techniques qui définissent les structures internationales.
Novembre 1987	Premier  mondial d’escalade « indoor » à Grenoble. Première compétition agrée U.I.A.A. Plus de 200 concurrents sont présents représentant 19 pays et presque 12 000 spectateurs.
Fin 1987	Sortie du premier classement national des grimpeurs.
Janvier 1988	Création d’une commission compétition au sein du comité sportif escalade.
1988	Mise en place des calendriers au niveau régional, national et international par les instances fédérales.
1989	Première Coupe du Monde avec 7 étapes.
2 Août 1989	La F.F.M.E reçoit la délégation de pouvoir de l’État pour l’escalade.L’A.S.C.I. ( Association Sportive Internationale des Grimpeurs ) publie un classement international calculé sur les compétitions les plus importantes de l’année.
4 Mai 1990	L’escalade est reconnue comme sport de haut niveau en France.
1991	Premier Championnat du Monde seniors. l’U.I.A.A. devient membres de L’A.G.F.I.S. ( Association des Fédérations Internationales Sportives.). C’est le passage obligatoire pour la reconnaissance de l’escalade comme discipline Olympique.
1992	Premier Championnat du Monde Jeunes et premier Championnat d’Europe
1993	Reconnaissance de l’U.I.A.A par le C.I.O. ( Comité International Olympique ) comme fédération administrant les sports de montagne.

 

La compétition est l’évolution des trois mouvements que rassemble l’escalade

1. Avant  1950 : Le libre est la finalité faute de moyen matériel : c’est le libre primaire

2. Années 1950 : La finalité était l’escalade artificielle

3. Aprés 1950 : Le libre redevient le mouvement de mode, l’escalade artificielle n’est qu’un moyen de faire du libre extrême.

 

L’escalade artificielle n’a pas été supplantée par le libre car dans les « big wall » américain au Yosemite Park sont toujours réalisés en artificiel, bien qu’une grimpeuse américaine Lynn Hill ait libéré la voie : Le « Nose » en libre.

 

 

10. L’ESCALADE SUR MAURY

 

10.1. La falaise du Mas Janeil

10.1.1. Accès : L’accès de la falaise se réalise, en partant de Maury : prendre la départementale D69, jusqu’à l’embranchement d’Estagel, prendre la direction du mas de Las Frèdes et poursuivre vers le Mas d’en Janeil. Traverser le Mas et remonter le chemin de Terre de Quéribus (Coupe Feu) pendant 500 mètres. La falaise se trouvera sur votre droite avec un vague chemin de terre.

10.1.2. Ensoleillement : de 08 h00 à 17 h 00

10.1.3. Marche d’approche : environ 15 minutes par le sentier, puis le perrier. Vous arriverez par la gauche de la falaise

10.1.4. Voies d’escalade du Mas Janeil

Les voies d’escalade sont décrites de gauche à droite. Dix  voies composent la falaise.

 

1.    les illuminés : 6B/ Ecole/ 10 pts + relais/20mètres

Départ en dalle, puis passage du surplomb avec un rétablissement assez difficile.

2. Illusion : 5+/Ecole/ 8 pts + relais/20mètres

Voies d’un intérêt peu important, ressemblant à une voie d’aventure par les différent aspects de son rocher cassé

3. F(x) = x² + 10 : 5+/ Ecole/ 8pts + relais/20 mètres

C’est une des plus belle voie de la Falaise, une superbe fissure à suivre avec un départ en dalle.

4. Réflexions : 5/ Ecole/ 6pts+relais/20 mètres

Voie en dalle qui s’arrête sous le petit surplomb parfait pour se mettre en Jambe en début de journée.

5.   Cagliostro : 4+/ Ecole/ 5 pts + relais/20 mètres

Liaison de Réflexion et de Mur Mûre par relais suspendus, idéal pour apprendre à manipuler sa corde en pleine parois.

6. Mur Mûres : 5+/ Ecole/ 8 pts + relais/20 mètres

Mur facile dans lequel, tout débutant prendra un malin plaisir à utiliser ses pieds avec pertinence. L’utilisation du feuillet permet de garder de bonne prises dans les mains.

7. Last chance : 5+/ Ecole/ 8pts + relais/20 mètres

Voie en dalle ce terminant par le passage d’un petit surplomb en suivant sa fissure.

8. L’évasion : 5+/ Ecole/ 8 pts + relais/20 mètres

Profil identique à celui de Last chance avec un variation dans le mur de sortie.

9. Ambition : 5+/ Ecole/ 9 Pts + relais/20 mètres

Départ assez énergétique puis petite ambiance locale.

10. Antithèse : 5+/ Ecole/ 10 pts + relais/20 mètres

Voie impressionnante par son mur de sortie, mais restons calme tout se passera bien.

 

 

10.2. La falaise des enfants

10.2.1. Accès : L’accès de la falaise se réalise, en partant de Maury : prendre la départementale D69, jusqu’à l’embranchement d’Estagel, prendre la direction du mas de Las Frèdes et poursuivre vers le Mas d’en Janeil. Traverser le Mas et remonter le chemin de Terre de Quéribus (Coupe Feu) pendant 900 mètres, jusqu’au Mas en ruine. La falaise se trouvera sur votre droite avec un vague chemin de terre.

10.2.2. Ensoleillement : de 09 h00 à 17 h 00

10.2.3. Marche d’approche : environ 10 minutes par le sentier, puis le perrier. Vous arriverez par le centre de la falaise

10.2.4. Voies d’escalade de la falaise des enfants

Les voies d’escalade sont décrites du centre vers la gauche. Quatre  voies composent la falaise.

 

1. Hommage à Rave : 5 / Ecole / 7 pts + relais/15 mètres

Voie initiative aux futurs grimpeurs de demain.

2. EOLE : 4+ / Ecole/ 6 Pts + relais/15 mètres

Parfois un vent de folie vous saoule.

3. Démolition Man : 4 / Ecole/ 6pts +relais/15 mètres

Le rocher toujours le rocher.

4. Pleine voile : 3 /Ecole/6pts +relais/15 mètres

Un escalier pour apprendre à mouquetoner.

 

 

10.3. La falaise du ROC ROUGES

 

10.3.1. Accès : L’accès de la falaise se réalise, en partant de Maury : prendre la départementale D69, jusqu’à l’embranchement d’Estagel, prendre la direction du mas de Las Frèdes et poursuivre vers le Mas d’en Janeil. Traverser le Mas et remonter le chemin de Terre de Quéribus (Coupe Feu) pendant 1, 3 Km, dépasser la barrière verte. La falaise se trouvera sur votre droite avec un sentier dans un virage.

10.3.2. Ensoleillement : de 08 h00 à 16 h 00

10.3.3. Marche d’approche : environ 10 minutes par le sentier. Vous arriverez par la gauche de la falaise.

10.3.4. Voies d’escalade de la falaise du Roc Rouge

Les voies d’escalade sont décrites de gauche à droite. Sept  voies composent la falaise. C’est un falaise de Haut-niveau

 

1. Stargate : 6C/ Norm/ 7 pts+relais/12 mètres

Une fissure qui ouvre les portes d’un petit secteur (12m) mais superbe.

2. Râ : 7a / Norm/ 7 pts+relais/12 mètres

Une variation de stargate.

3. Dune : 7b/ Norm/ 5 pts + relais/15 mètres

Une voie qui cache sa difficulté, et des trous si rares  sur notre calcaire de Maury.

4. Muad’dib : NR / Norm/ 5pts + Relais/15 mètres

5.   Les fremens : NR/ Norm/ 5pts + Relais/15 mètres

Attention au mousquetonage du troisième point !

6.   Les sardaucas : 8a/ Norm/ 7 pts + Relais/15 mètres

Blocages puissants au programme avec des petites réglettes.

7. Bene Gesserit : 7c/ Norm/ 8 pts + Relais/15 mètres

La plus belle voie du secteur avec, mais oui vous ne rêvez pas, un zest de continuité. A Faire Absolument

 

 

10.4. La falaise des néophytes

10.4.1. Accès : L’accès de la falaise se réalise, en partant de Maury : prendre la départementale D69, jusqu’à l’embranchement d’Estagel, prendre la direction du mas de Las Frèdes et poursuivre vers le Mas d’en Janeil. Traverser le Mas et remonter le chemin de Terre de Quéribus (Coupe Feu) pendant 1, 3 Km, dépasser la barrière verte . La falaise se trouvera sur votre droite avec un sentier dans un virage. Suivre le sentier jusqu’au sommet de la bute et longer la base de la falaise jusqu’à l’extrême gauche de celle-ci. La première longueur ce trouvera au pied d’une courte dalle amenant au second relais.

10.4.2. Ensoleillement : de 09 h00 à 16 h 30

10.4.3. Marche d’approche : environ 15 minutes par le sentier. Vous arriverez par la droite de la falaise.

10.4.4. Voies d’escalades de la falaise des néophytes

Quatre  voies composent la falaise. C’est un falaise permettant de faire ses premières armes « en-tête » le niveau ne dépasse pas le 4 +

1. Distorsion verticale : 3 +/ Ecole/ 8 pts + Relais/ 20 mètres

Une voie qui se dessine avec une courte traversée et sort par un petit mur très facile.

2.  Variance : 3+ / Ecole/ 8 pts + Relais

2. Variance : 3+ / Ecole/ 8 pts + Relais / 20 mètres

Une voie avec un départ commun aux deux suivantes, mais qui prend la fissure de droite

3. Evolution : 4 / Ecole/ 8 pts + relais / 20 mètres

Départ identique mais au niveau du quatrième point de  la voies elle part en pleine dalle.

4.   le messie : 4 / Ecole/ 9pts + Relais / 20 mètres

Voie la plus à droite des secondes longueurs elle évolue avec des petits placements, idéal pour acquérir une technique de pied redoutable.

 

10.5. La falaise de la gorge del Castel

10.5.1. Accès : L’accès de la falaise se réalise, en partant de Maury : prendre la départementale D69, jusqu’à l’embranchement d’Estagel, prendre la direction du mas de Las Frèdes et poursuivre vers le Mas d’en Janeil. Traverser le Mas et remonter le chemin de Terre de Quéribus (Coupe Feu) pendant 1, 3 Km, dépasser la barrière verte . La falaise se trouvera dans des gorges qui sont surplomblées par le château de Quéribus.Même parking que la falaise du Roc Rouge et celle des néophytes. Suivre le sentier jusqu’au sommet de la bute et longer la base de la falaise jusqu’à l’extrême gauche de celle-ci, et remonter dans la gorge pendant 50 mètres.

10.5.2. Ensoleillement : de 10 h00 à 15 h 00

10.5.3. Marche d’approche : environ 20 minutes par un le sentier. Vous arriverez par le bas de la falaise avec un pierrier relativement pénible à remonter.

10.5.4. Voies d’escalades de la falaise de la  falaise de la gorge del Castel.

Six voies composent la falaise, toutes étant sur la face gauche de la falaise.

 

1. Métamorphosis : 6c+ /Ecole/ 9 pts s+ relais/ 20 mètres

Voie d’une belle ambiance, avec le passage d’un surplomb sur réglettes.

2.   le chevalier : 6a / Ecole/ 6pts + relais/ 15 mètres

C’est la seconde longueur de métamorphosis, une longueur pour se détendre les doigts après la première.

3.   les Cathares : 6b/ Ecole/ 9 pts + relais/ 25 mètres

Ligne caractéristique, dûe à sa fissure. C’est une voie relativement homogène.

4.   La ligne de l’histoire : 6a+/ Ecole/ 9 pts + relais/ 25 mètres

Le départ de cette ligne sera le « crux » de la voie après tout ce calme.

5.   Vestiges Aquatiques : 6a / Ecole/ 8 pts + relais/ 20 mètres

Vestige aquatique car cet éboulis est le vestige d’une rivière. C’est un mur avec un départ commun avec le chaos des lézards qui oblique sur la gauche après les dix premier mètres pour finir dans un mur technique.

6.   Le chaos des lézards : 5+/ Ecole/ 8 pts + relais / 20 mètres

La dernière voie de cette falaise, qui démarre comme sa sœur jumelle, mais qui termine en gardant la fissure.

 

10.6. La falaise del CASTEL

10.6.1. Accès : L’accès de la falaise se réalise, en partant de Maury : prendre la départementale D69, jusqu’à l’embranchement d’Estagel, prendre la direction du mas de Las Frèdes et poursuivre vers le Mas d’en Janeil. Traverser le Mas et remonter le chemin de Terre de Quéribus (Coupe Feu) pendant 2 Km, dépasser la barrière verte . La falaise est reconnaissable par sa physionomie. En effet celle-ci possède deux faces dont une forme une arrête dorsale(Voir photo). Son chemin d’accès et son parking sont au pied d’un route en terre qui mène à un champs. La falaise se trouvera sur votre droite. L’accès à pied se fait en remontant cette route en terre pendant 100 mètres, puis prendre le sentier remontant droit jusqu’à un pierrier qui vous amènera au pied de la falaise.

10.6.2. Ensoleillement : de l’arrête Dorsale de 09 h00 à 18 h 00

Ensoleillement : de la face Ouest de 12 h30 à 18 h 00

10.6.3. Marche d’approche : environ 20 minutes par le sentier. Pour l’accès au pied de la dorsale suivre le sentier qui sera devant vous 2 minutes de plus de marche.

10.6.4. Voies d’escalade de la  falaise del Castel.

Dix neuf voies composent la falaise, dix sur la dorsale et neuf sur la face Ouest.

10.6.4.1.   Premières longueurs de la dorsale

Les voies sont décrites de droite à gauche. C’est la paroi idéale pour faire ces premiers relais en pleine paroi sur les trois longueurs. A chaque ressaut il y a trois relais pour faire les longueurs suivantes.

 

Longueur n°1

1.   Llàgrimes de fada : 3+/Ecole/ 6 pts + Relais/ 15 mètres

Ce sont les larmes de fées qui ont, années par années, ciselées ce calcaire.

2. Les Bruixes : 4 /Ecole/ 6pts+ Relais / 15 mètres

Les sorcières ne sont plus des cauchemars. Les pieds le seront peut être !

3. Els vinyaters : 3/Ecole/ 6 pts + Relais/ 15 mètres

Soyez le vigneron de ces voies pour récolter tous les biens fais de la technique de pied.

4 . Els veremaires : 3/Ecole/ 8 pts + Relais/ 15 mètres

Vendangez les voies, les unes après les autres, votre plaisir n’en sera que plus intance.

 

Longueur n ° 2

Voies décrites de droite à gauche

5. El boltaire : 3+/ Ecole/ 8 pts + relais/ 20 mètres

Une seconde longueur qui annonce une troisième longueur de toutes beauté. Alors motivez-vous pour la troisième !

6. Els compagys : 4 / Ecole / 8 pts + relais / 20 mètres

démarrer sur les rings sur votre gauche, pour une voie plus physique que El boltaire.

7. Els cavallers : 4 / Ecole/ 8 pts + relais / 20 mètres

Que les chevaliers cathares vous guides dans votre conquête !

 

Longueur n ° 3

Voies décrites de droite à gauche

8. El caçaire : 3+ / Ecole/ 7pts + relais / 15 mètres

Troisième longueur passant sur le fil du pilier dans une fissure magnifique. Grande Classe !

9.Bona anyada : 4 / Ecole/ 8 pts + relais/ 15 mètres

Départ à droite pour des mouvements d’amplitudes en passant dans un mur vertical à bonnes prises.

10. El castell de guaita : 5+/ Ecole/ 9 pts + relais/ 15 mètres

Si vous démarrer du ressaut, traverser en douceur pour rejoindre cette longueur. Une chute en traversée est toujours désagréable. C’est un passage en surplomb, cela change des dalles !

 

Face Ouest

Voies décrites de droite à gauche

11.Parets calcàries : 5+ / Ecole / 10 pts + relais / 25 mètres

Départ un peu pénible qui s’ouvre sur une dalle puis un mur. Le relais suspendu permet de sortir en haute de la falaise par El castell de guaita

12. Seconde longueur de Partets calcàries/ 6a/ – pts + relais / 20 mètres

Passage d’un surplomb pour atteindre le sommet de la falaise.

13. El caçairefurtiu : 5 +/Ecole/ 10 pts + Relais/ 25 mètres

Voie avec un démarrage peu aguichant en raison d’un rocher friable, mais qui devient très pur après les six premiers mètres. Le relais ouvre l’opportunité de poursuivre la voie par une seconde longueur déversante, démarrant par la jonction d’une fissure.

14.La garsa : 5 +/Ecole/5 pts+Relais/25 mètres

Une seconde longueur grande ambiance.

15 . Rosa dels vents : 6a/ Ecole/ 6 pts + relais/ 15 mètres

C’est la seconde longueur naturelle de EL caçaire furtiu. Un dévers qui change de monotonie du jeu de pieds.

16. La tramuntana : 6a+ / Ecole/ 9 pts + relais/ 25 mètres

Mur vertical et passage d’un petit surplomb prés de l’arbre où la continuité vous déstabilisera peut être par les pas de dalle dans la sortie.

17. La marinada : 6a / Ecole / 11 pts + relais/ 25 mètres

Mur uniquement vertical avec des mouvements d’amplitude, la partie difficile se situe dans le dernier mur à gauche de l’arbre.

18. El llevant : 6a+/Ecole/ 10 pts + relais / 25 mètres

Un départ facile, puis un mur verticale qui entame les avant bras, pour une sorti en dalle qui passe sur la gauche pour rejoidre le relais

19. Hervé Peyre, l’homme aux doigts d’or/ 6c+/ Ecole / 9 pts + relais/ 25 mètres 

C’est la voies la plus jolie, mais la plus difficile de la falaise. Résistance en prévision !

 

 

10.7. La falaise des mouettes

10.7.1. Accès : L’accès de la falaise se réalise, en partant de Maury : prendre la départementale D19, prendre la direction de Cucugnan. A la sortie du village (Station de pompage) prendre le chemin qui part dans les vignes, au premier embranchement prendre à droite est remonter au dessus de la décharge municipale (1 km).

10.7.2. Ensoleillement : de la falaise des mouettes de 09 h00 à 18 h 00

10.7.3. Marche d’approche : environ 15 minutes par  le sentier. La falaise se trouve à l’aplomb de la décharge. C’est un petit mur d’une quinzaine de mètres avec comme particularité des départs difficiles sur 4 mètres . Ces voies ont été équipées par Christian Broch.

10.7.4. Voies d’escalades de la falaise des mouettes.

Huit voies composent la falaise. Les voies sont décrites de  droite à gauche.

 

1.     Nuages : 6a/ Norm/ 6 pts + relais/ 15 mètres

2.     Clé de solde : 5 +/ Norm/ 6 pts + relais/ 15 mètres

3.     Nitro dur, Nitro mou : 5/ Norm/ 6 pts + relais/ 15 mètres

4.     La valse des éboulis : 5 / Norm/ 6 pts + relais / 15 mètres

5.     Cri de Mouette : 5 / Norm/ 5 pts + relais/ 15 mètres

6.     Décharge Interdite : 6b / Norm/ 6 pts + Relais/ 15 mètres

7.     Sueur Froide : 6a+/ Norm/ 6 pts + relais/ 15 mètres

8.     Au barbare 6b+/ Norm/ 7 pts + relais/ 15 mètres

 

10.8. La falaise du pilier

10.8.1. Accès : L’accès de la falaise se réalise, en partant de Maury : prendre la départementale D19, prendre la direction de Cucugnan. A la sortie du village (Station de pompage) prendre le chemin (1km) qui part dans les vignes, au premier embranchement prendre à droite et remonter au dessus de la décharge municipale. Suivre le chemin de terre sur 100 mètres vers l’ouest.

10.8.2. Ensoleillement : de la falaise de 09 h00 à 14 h 00

10.8.3. Marche d’approche : environ 15 minutes par  le sentier bien marqué.

10.8.4. Voies d’escalade de la falaise du pilier.

11 voies composent la falaise. Les voies sont décrites de  gauche à droite. Elles sont équipées en broches.

 

1.   Petit plaisir : 5 +/ Norm / 7pts + relais/ 20 mètres

2.   Oedeme : 5 +/ Norm / 8pts + relais/ 20 mètres

3.   Le Gnome errant : 5 +/ Norm / 8pts + relais/ 20 mètres

4.   The big zone : 6a +/ Norm / 8pts + relais/ 20 mètres

5.   Merci la vie : 6b / Norm / 7pts + relais/ 20 mètres

6.   Le jardin sauvage : 5 +/ Norm / 8pts + relais/ 20 mètres

7.   Pas d’cul l’accu1 : 6b+/ Norm / 7pts + relais/ 20 mètres

8.   Le rêve de la fourmi : 6a+/ Norm / 7pts + relais/ 20 mètres

9.   Les pygmes : 6a/ Norm / 6pts + relais/ 20 mètres

10. Le doigt de pierre: 6b +/ Norm / 8pts + relais/ 20 mètres

11. La galerie : 6a+/ Norm / 8pts + relais/ 20 mètres

 

 

10.9. La falaise des dalles grises

10.9.1. Accès : L’accès de la falaise se réalise, en partant de Maury : prendre la départementale D19, prendre la direction de Cucugnan. A la sortie du village (Station de pompage) prendre le chemin qui part dans les vignes, au premier embranchement prendre à droite est remonter au dessus de la décharge municipale (1 km). Suivre le chemin de terre vers l’ouest, à l’embranchement à droite remonter jusqu’à une place en terre et remonter par un sentier en traversant un champs par la droite.

10.9.2. Ensoleillement : de la falaise des dalles grises de 09 h00 à 16 h 00

10.9.3. Marche d’approche : environ 25 minutes par  le sentier. La falaise decrit une sorte de tobogant dans un calcaire gris compact.

10.9.4. Voies d’escalades des dalles grises.

Onze voies composent la falaise. Les voies sont décrites de gauche (rocher compacte) à droite. L’équipement de cette falaise demande une bonne appréciation de la sécurité en parois. Elle n’est pas conseillée aux débutants, mais aux amateurs ayant de l’expérience.

 

1.   VDOS de sentac : 5+/Exp/ 6 pts + relais/ 20 mètres

2.   Belle de jour : 6a/Exp/ 7 pts + relais/ 25 mètres

3.   Spéléogénèse : 6b/Exp/8 pts + relais/ 25 mètres

4.   Catharis : 6c+/Exp/9 pts + relais/25 mètres

5.   Grand jacques : 6b+/Exp/7 pts + relais/25 mètres

6.   Lifospernum : 4+/Exp/ 6 pts + relais/25mètres

 

Voies isolées : troisièmes face, orientation plein sud

 

1 . Vol libre : 6a+/Exp/6pts+relais/ 15 mètres

2. Assurencetourix : 7a/ Exp/ 7pts +relais/ 15 mètres

 

 

10.10. La falaise de Roc de la Tousque

10.10.1. Accès : L’accès de la falaise se réalise, en partant de Maury : prendre la départementale D19, prendre la direction de Cucugnan. A la sortie du village (Station de pompage) prendre le chemin qui part dans les vignes, au premier embranchement prendre à droite et remonter au-dessus de la décharge municipale (1 km). Prendre le chemin sur votre gauche et poursuivre jusqu’à une vigne avec un parking (1km).

10.10.2. Ensoleillement : de la face Est de 07 h00 à 12 h 00

10.10.3. Ensoleillement : de la face Ouest de 12 h00 au coucher du soleil

10.10.4. Marche d’approche : environ 15 minutes par  le sentier qui est à droite du parking.

10.10.5. Voies d’escalade du roc de la Tousque.

Quinze voies composent la falaise. Les voies sont par la face Est, puis la face Ouest.

 

Face Est

 

1. Erreur de frappe : 6c+/Norm/4pts+relais/ 12 mètres

Un pas de bloc redoutable

2.   Le chemin de croix des nounours : 6b+/Norm/7pts+relais/ 15 mètres.

3.   Mort suspecte : 6a+/Norm/7pts+relais/15mètres

4.   Compilatrous : 6a+/Norm/7pts+relais/15 mètres

5.   Joyeux saltimbanque : 6c+/Norm/8pts+relais/ 15mètres

6.   Ventremouille : 6c+/Norm/8pts + realis/15mètres

7.   Bonbon caramels et chocolat : 6c/Norm/7pts+relais/15mètres

8.   Louison t’es pas con : 6b+/Norm/8 pts+relais/20mètres

 

Face Ouest (de gauche à droite)

 

9.   Tartinette : 6a/Norm/6pts + relais/ 15 mètres

10. Obelix et le litron magique : 6a+/Norm/4pts+relais/10 mètres

11. Les copains d’abords : 5+/ Norm/6pts+relais/15 mètres

12. Djambo : 5/Norm/6pts+relais/15 mètres

13. Cristal parade : 6b+/Norm/7pts +relais/15mètres

14. Red Plûme : 6b+/Norm/7pts+relais/15mètres

 

 

10.11. La Falaise des aigles

10.11.1. Accès : L’accès de la falaise se réalise, en partant de Maury : prendre la départementale D19, prendre la direction de Cucugnan. A la sortie du village (Station de pompage) prendre le chemin qui part dans les vignes, au premier embranchement prendre à droite et remonter au-dessus de la décharge municipale (1 km). Prendre le chemin sur votre gauche et poursuivre le chemin jusqu’à une vigne avec un parking (1km). Passer trois virages et garez-vous, la falaise est en face de vous avec la face Ouest du Roc de la Tousque sur votre gauche

10.11.2. Ensoleillement : de la face Est de 09 h00 à 17 h 00

10.11.3. Marche d’approche : environ 20 minutes par  le sentier qui est en face du parking.

10.11.4. Voies d’escalade de la falaises des aigles

Treize voies composent la falaise.

 

1.   Animal en liberta : 6b/Ecole/ 9pts+relais/ 25 mètres

Une très belle voie qui utilise une fissure dans toute sa longueur.

2.   Altura limitada : 7b/Ecole/9pts+relais/20mètres

Passage en mur très technique avec un départ peu évident.

3.La figuera : 7a+/Ecole/10 pts+relais/20mètres

Voie en mur qui se termine vers l’arbre en pleine paroi, attention aux placements de pieds.

4. Tierry : 7a/Ecole/13 pts+relais/20mètres

Un mur d’une longueur splendide avec une homogénéité impressionnante. A faire !

5. La rosada : 6b+/Ecole/10 pts+relais/20mètres

Un belle dalle qui rappelle celle de Vingrau, sortez la technique de placement sur les prises verticales

6. El ponent : 6c/Ecole/5pts+relais/10mètres

Suite et fin de la Rosada. Cette longueur permet de scinder Rosada en deux pour permettre a ceux qui n’ont pas le niveau de pouvoir faire la première longueur.

7. Els nùvols : 6a+/Ecole/10pts+relais/20 mètres

Le double de Rosada, une grimpe identique à cette dernière avec une personnalité propre dans sa sortie.

8. Els ruixat : 6c/Ecole/6pts+relais/10 mètres

Seconde longueur de Els nùvol, ces deux longueurs peuvent se faire en une seule ce qui donne un cachet d’ambiance grande voie.

9.   El cargol : 7a+/Ecole/11 pts+relais/25 mètres

Même départ que el llangardaix mais avec une variante que donne une voie très technique.

10. El llangardaix : 7a/Ecole/8 pts +relais/15 mètres

Un 7a où vous pourrez mettre les doigts même si votre niveau vous ne le permet pas, grace à son équipement.

11.L’abella : 7b/Ecole/7pts+relais/15 mètres

Un mur toute en résistance.

12. Els escorpi : 7a+/Ecole/7pts+relais/15 mètres

Un départ difficile mais une suite en fissure très agréable.

13. L’àguila : 7c+/Norm/6pts+relais/15mètres

Une voies où les phalanges et la peau des doigts seront malmenées.

 

 

 

Adresse des brevets d’Etat d’escalade

Fernandez Denis : Amot de laval 11 500 QUILLAN
Rodolphe LE DUY & Françoise Morin : 3, Place des thermes 31 260 SALIE-DU-SALAT.